Les faits présentés ci-dessous sont réels. Ils ont servi et servent à atténuer l’impact d’informations dramatiques sur l’industrie nucléaire, voire à faire oublier aux hommes qu’une catastrophe de grande ampleur a lieu sur la Terre, celle qui a commencé il y a un an à Fukushima.
Toutes les astuces utilisées pour cacher les données, pour minimiser les dangers, pour éviter de reconnaître les responsabilités seront évidemment réutilisables pour la prochaine catastrophe qui ne manquera pas d’arriver bientôt, selon les lois statistiques, à l’un des 440 réacteurs répartis tout autour de la planète.
Alors voyons, quelles sont ces astuces ?
Si par hasard un organisme de sécurité vous demande la copie d’un rapport, il suffit de le caviarder pour éviter d’être reconnu responsable.
Une fois les cœurs fondus,ne jamais utiliser le mot « corium »et ne jamais parler de reprise de criticité
Si on en parle par mégarde, se rétracter immédiatement.
La vidéo de l’explosion de l’unité 3 ne doit plus être diffusée.
Exemples :
- Le documentaire « Fukushima » (Thierry Lefranc) ne montre aucune explosion. Pourtant cette vidéo est censée expliquer les circonstances de la catastrophe.
- « Le déroulement de l'accident de Fukushima Daiichi » (IRSN) ne montre pas l’explosion de l’unité 3. Pourtant, ce film est censé détailler le déroulement de l'accident de la centrale de Fukushima Daiichi.
Et bien sûr, si une explosion dont on a malencontreusement diffusé la vidéo a une allure bizarre, a un panache noir ou est trop puissante, surtout marteler qu’il s’agit d’une explosion d’hydrogène. Il n’est pas nécessaire d’en dire plus, les gens n’y connaissent rien en explosion nucléaire.

Par exemple, boire en public de l’eau de refroidissement d’un réacteur nucléaire, comme l’a fait Yasuhiro Sonoda, secrétaire parlementaire.
Kna60, qui a aussi subi des restrictions sur Youtube, explique parfaitement ce phénomène de contrôle des grandes firmes sur les vidéos. Au passage, il reprend deux vidéos d’Alex de 2011 qui valent le détour si vous ne les avez jamais visionnées !
Pour lire la totalité, cliquer ICI
Un article de Pierre Fetet, publié par fukushima.over-blog.fr
Toutes les astuces utilisées pour cacher les données, pour minimiser les dangers, pour éviter de reconnaître les responsabilités seront évidemment réutilisables pour la prochaine catastrophe qui ne manquera pas d’arriver bientôt, selon les lois statistiques, à l’un des 440 réacteurs répartis tout autour de la planète.
Alors voyons, quelles sont ces astuces ?
1) Effacer les données
Au Japon, les données de contamination obtenues via Speedi entre le 11 mars et le 15 mars ont été effacées « par mégarde ». Le système Speedi était sensé alerter la population rapidement en cas de pollution radioactive. Il n’a pas été utilisé, car les données recueillies ont été estimées « surréalistes ».2) Etre frappé d’amnésie
« Je n'ai pas dormi pendant plus d'une semaine, et je ne me souviens de presque rien », a déclaré M. Haruki Madarame, directeur de la NISA (agence japonaise de sûreté nucléaire). Quand on est directeur de la sécurité nucléaire, il n’y a pas besoin d’assumer, il suffit d’être amnésique.3) Ne pas communiquer les informations sensibles
Si toutefois on ne peut pas faire autrement, attendre plusieurs mois, par exemple avant d’annoncer la fonte des cœurs des réacteurs.Si par hasard un organisme de sécurité vous demande la copie d’un rapport, il suffit de le caviarder pour éviter d’être reconnu responsable.
Une fois les cœurs fondus,ne jamais utiliser le mot « corium »et ne jamais parler de reprise de criticité
Si on en parle par mégarde, se rétracter immédiatement.
5) Surtout, ne pas diffuser les images des explosions !
La vidéo de l’explosion de l’unité 4 n’a jamais été rendue publique.La vidéo de l’explosion de l’unité 3 ne doit plus être diffusée.
Exemples :
- Le documentaire « Fukushima » (Thierry Lefranc) ne montre aucune explosion. Pourtant cette vidéo est censée expliquer les circonstances de la catastrophe.
- « Le déroulement de l'accident de Fukushima Daiichi » (IRSN) ne montre pas l’explosion de l’unité 3. Pourtant, ce film est censé détailler le déroulement de l'accident de la centrale de Fukushima Daiichi.
Et bien sûr, si une explosion dont on a malencontreusement diffusé la vidéo a une allure bizarre, a un panache noir ou est trop puissante, surtout marteler qu’il s’agit d’une explosion d’hydrogène. Il n’est pas nécessaire d’en dire plus, les gens n’y connaissent rien en explosion nucléaire.
6) Nier une explosion si elle n’est pas visible
Tepco a modifié sa position sur l'existence d'une explosion dans le réacteur 2 et a conclu, 7 mois après les faits, qu'elle n'a pas eu lieu. Il est en effet préférable de nier ce qui ne se voit pas. 3 explosions au lieu de 4, c’est toujours ça de pris.7) Faire des tours de magie pour démontrer l’innocuité de la radioactivité

Par exemple, boire en public de l’eau de refroidissement d’un réacteur nucléaire, comme l’a fait Yasuhiro Sonoda, secrétaire parlementaire.
8) Ne jamais parler de plutonium
(...)22) Supprimer des comptes Youtube dérangeants
Le 10 mai 2012, Youtube a supprimé le compte de Tokyobrowntabby. Sous ce nom se cache une habitante de Tokyo qui diffusait des vidéos sur le thème de Fukushima, avec sous-titrages anglais ou japonais. On se souvient aussi de la disparition du compte d’Alex, ce Français expatrié qui faisait des comptes rendus vidéo quasi quotidiens de la catastrophe nucléaire…Kna60, qui a aussi subi des restrictions sur Youtube, explique parfaitement ce phénomène de contrôle des grandes firmes sur les vidéos. Au passage, il reprend deux vidéos d’Alex de 2011 qui valent le détour si vous ne les avez jamais visionnées !
Pour lire la totalité, cliquer ICI
Un article de Pierre Fetet, publié par fukushima.over-blog.fr
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