Un lègue empoisonné pour la relève

Les étudiants sont conscients des enjeux socio-économiques et environnementales!

Le porte-parole de la CLASSE Gabriel Nadeau-Dubois a brillament souligné à la foule rassemblée au pied du mont Royal hier le 22 avril : '' Ces derniers jours, on traite les étudiants et les étudiantes du Québec de voyous, de vandales et de violents. C’est faux ! Qu’est-ce qu’il y a de plus violent que de vendre des terres autochtones à des multinationales ? Qu’est-ce qu’il y a de plus violent que de vendre l’éducation aux entreprises ? Qu’est-ce qu’il y a de plus violent que de pourrir l’air que nos enfants vont respirer ? Nous ne sommes pas violents, ce sont eux qui sont violents !''  Il a également accompagné en chant l’artiste acadienne Lisa LeBlanc avec sa chanson ''Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde.''

Quand un premier ministre se moque et ridiculise sa population contestataire: Violence psycologique ?

Lors de l’ouverture du Salon Plan Nord vendredi dernier au Palais des congrès de Montréal, Jean Charest s'est permi une blague de mauvais goût, tout sourire devant un parterre de gens d’affaires: '' À ceux qui frappaient à notre porte ce matin, on pourrait leur offrir un emploi, et dans le Nord autant que possible, ce qui va tous nous permettre de continuer à travailler fort. '' Pendant ce temps le Service de police de Montréal (SPVM) s’évertuait à disperser à coups de bombes assourdissantes des dizaines de protestaires à l'extérieur.

Le mouvement contestataire étudiant pourrait bien en faire réfléchir plusieurs autres sur les décisions et la façon de gérer nos ressources. Une gérance qui se veut financière, capitaliste et sans respect pour le peuple payeur écrasé sous le poids de ses dettes. Qui de plus, va carrément à l'encontre du bien-être de la terre et de ses habitants. Le pouvoir appartient au peuple, si les gouvernements sont en poste c'est parce qu'on leur donne ce pouvoir. Le vrai pouvoir décisionnel appartient au peuple et ça les étudiants Québécois l'ont compris !